La dernière vente à la découpe du volailler breton, placé en liquidation judiciaire, a été bouclée vendredi 18/05/2018, ce qui donne donc fin à une histoire appelée « Doux », qui a commencé un jour de l’année 1955.

La cession de l'ensemble des activités du groupe Doux a été attribuée par le tribunal de commerce de Rennes à un consortium réunissant LDH (numéro 1 français de la volaille), Terrena (Coopérative), Al Munajem (Groupe saoudien), Triskalia (Coopérative), Yer Breizh et la Région Bretagne.

L’offre de ce consortium a été retenu car elle était celle qui permet de sauvegarder le plus grand nombre d’emplois : 811 salariés sont repris directement, 101 sous accord de mobilité, 247 seront repris chez LDC et 154 chez Terrena.

Nadine HOURMANT, figure syndicale et déléguée FO de Doux, n’a pas pu empêcher, après la décision du tribunal, ses larmes et sa colère. Pour elle, même si la catastrophe a été évitée par la solution retenue par le tribunal et présentée par le consortium des opérateurs existants sur le marché français, l’affaire ne va pas être arrêtée à ce niveau, car beaucoup d’autres salariés du siège social et de l’abattoir sont menacés. Nadine HOURMANT a accusé les dirigeants responsables de cette catastrophe de fin du groupe DOUX et l’absence de sanction à leur égard.