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Agro-économie

Jendouba: entrée en exploitation de plusieurs projets d’approvisionnement en eau potable

70% des projets d’approvisionnement des zones rurales en eau potable dans le gouvernorat de Jendouba vont entrer en exploitation entre juin et décembre 2019. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques et à la Pêche, Abdallah Rabhi, qui présidait le conseil régional des eaux de ce gouvernorat, vendredi 24 mai.

Rabhi a précisé que les services du ministère de l’Agriculture œuvrent à résoudre les problématiques relatives au reste des 30% des projets, en identifiant des solutions aux contestations des citoyens.

Il a indiqué que dix (10) projets d’un coût d’environ 12 millions de dinars permettront d’approvisionner en eau potable près de 22 mille habitants. Financés par la Banque africaine de développement (BAD), ils entreront en exploitation fin décembre 2019, à l’exception d’un projet au village El Jélil, dans la délégation de Ghardimaou, dont les travaux s’achèveront en juin 2020.

Cinq (5) autres projets, financés dans le cade du programme national, d’un coût de 2 millions de dinars, destinés à 5 mille bénéficiaires vont entrer en exploitation fin juillet 2019.

S’agissant des projets financés au plan régional, Rabhi a indiqué qu’il s’agit de 11 projets d’un coût de 1,8 million de dinars, destinés à près de 4 500 habitants. 7 projets sont déjà entrés en exploitation et deux autres le seront à fin juin 2019. Le reste des projets est en cours de négociation, notamment pour résoudre les problèmes liés aux oppositions présentées par les citoyens.

Les participants aux travaux du conseil régional des eaux, dans le gouvernorat de Jendouba, ont souligné que des milliers des habitants souffrent de la soif, en dépit de l’importante réserve en eau de la région, évoquant les dangers sanitaires résultant de l’utilisation de l’eau des puits et des sources, notamment dans les régions frontalières.

Ils ont rappelé que la région souffre de la pénurie de l’eau potable, des coupures répétitives de l’eau, et de la lenteur des opérations de raccordement au réseau, ainsi que de l’accroissement de l’endettement des groupements hydrauliques envers la STEG.

 

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zaineb abdelkafi

responsable communication