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Normalisation

L'iso ?

L’ISO (Organisation internationale de normalisation) est une organisation internationale non gouvernementale, indépendante, dont les 161 membres sont les organismes nationaux de normalisation. Par ses membres, l’Organisation réunit des experts qui mettent en commun leurs connaissances pour élaborer des Normes internationales d’application volontaire, fondées sur le consensus, pertinentes pour le marché, soutenant l’innovation et apportant des solutions aux enjeux mondiaux.

Le Secrétariat central est situé à Genève, Suisse.

Le nom ISO

Parce que le nom "Organisation internationale de normalisation" aurait donné lieu à des abréviations différentes selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en français), ses fondateurs ont opté pour un nom court : « ISO ». Ce nom est dérivé du grec isos, signifiant « égal ». Quel que soit le pays, quelle que soit la langue, la forme abrégée du nom de l'organisation est par conséquent toujours l’ISO.

Historique

Les précurseurs

En 1912, afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels communs, l’American Institute of Electrical Engineers (AIEE), aujourd'hui l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), invite à se réunir les autres instituts professionnels :

  • American Society of Mechanical Engineers (ASME) ;
  • American Society of Civil Engineers (ASCE) ;
  • American Institute of Mining and Metallurgical Engineers (AIMME) ;
  • American Institute of Mining, Metallurgical and Petroleum Engineers (AIMMPE) ;
  • American Society for Testing Materials (ASTM).

Le 19 octobre 1918, l’American Engineering Standards Committee (AESC) est créée en tant que coordinateur national américain du processus de standardisation. Son rôle est alors de lutter de manière impartiale contre les imprécisions en matière de conception et de niveau d'acceptabilité des produits et matériels. Les départements américains de la Guerre, de la Marine et du Commerce se joignent cette année-là aux organismes fondateurs.

En 1921, la première norme américaine en matière de sécurité (American Standard Safety Code), visant la protection des yeux et têtes des travailleurs industriels, est approuvée.

En 1926, l'AESC est animatrice du mouvement orchestré par l'Anglais Charles Le Maistre (Secrétaire général de la CEI) qui conduit à la création de l’International Standards Association (ISA); c'est une fédération qui rassemble les instituts de normalisation non gouvernementaux d'une quinzaine de pays, pour l'essentiel européens, avec la participation de l'AESC pour les États-Unis et celle du Japon.

L'Association française de normalisation (AFNOR), créée en 1926, y joue un rôle très actif. L'ISA adopte ainsi, sur proposition française, la première norme internationale sur les nombres normaux.

L'ISA, très active dans les années 1930, doit cesser son activité au début de la Seconde Guerre mondiale.

En 1928, l'AESC prend le nom d'American Standards Association (ASA). Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'ASA développe les standards militaires (War Standard Procedure) pour encadrer la production américaine dans le cadre de l'effort de guerre (on parlait alors de « military standards »).

La création

L’histoire de l’ISO débute en 1946 lorsque les délégués de 25 pays, dont l’ASA, L’AFNOR et la British Standards Institite (BSI), réunis à l'Institute of Civil Engineers à Londres, décidèrent de créer une nouvelle organisation internationale « avec pour objet de faciliter la coordination et l'unification internationales des normes industrielles ». La nouvelle organisation, ISO, entra officiellement en activité le 23 février 1947.

Depuis, L’ISO a publié plus 22063 normes internationales dans presque tous les domaines de la technologie et de l'économie.

Aujourd’hui, l'élaboration des normes est assurée par les membres dans 161 pays et  par 780 comités et sous-comités techniques. Plus de 135 personnes travaillent à plein temps au Secrétariat central de l’ISO à Genève, en Suisse.

La chronologie de l’historique

1946 :  La création

À Londres, en 1946, 65 délégués de 25 pays se réunissent pour envisager l’avenir de la normalisation internationale. En 1947, l’ISO voit officiellement le jour et crée 67 comités techniques (groupes d’experts travaillant sur un sujet spécifique).

En 1949 : Les premiers bureaux de l’ISO

En 1949, l’ISO emménage dans une petite maison à Genève. Au début des années 1950, le Secrétariat central compte 5 membres du personnel.

1951 : La première norme ISO

En 1951 paraît la première des normes ISO (désignées à l’époque Recommandations ISO), ISO/R 1:1951, Température normale de référence des mesures industrielles de longueur. Plusieurs fois révisée, elle est aujourd’hui la norme ISO 1:2002Spécification géométrique des produits (GPS) - Température normale de référence pour la spécification géométrique des produits.

Mai 1952: Le Journal ISO

Depuis sa fondation, l’ISO publie un mensuel d’information sur ses comités techniques, les normes publiées et les changements administratifs dans l’organisation et ses membres. 

Mai 1955: Assemblée générale de l’ISO - Stockholm

En 1955, les membres de l’ISO se réunissent à Stockholm pour la 3e Assemblée générale. Au début de cette année, l’ISO compte 35 membres et a publié 68 normes (désignées recommandations). Henry St Leger est Secrétaire général.

1960: SI - Système international d’unités

En 1960, l’ISO publie la norme ISO 31 sur les grandeurs et unités (remplacée depuis par la norme ISO 80000). 

L’ISO 31 définit le système SI (Système international d'unités). Le SI donne les unités des différentes grandeurs, par exemple, le mètre pour la distance et la seconde pour le temps. Le système SI a pour objectif l’uniformité mondiale des unités de mesure.

1961: Années 1960 – L’ISO et les pays en développement

Durant les années 1960, l’ISO s’attache à faire participer plus de pays en développement à ses travaux de normalisation internationale. 

Elle crée en 1961 le DEVCO, un comité pour les questions relatives aux pays en développement, et introduit en 1968 la catégorie de membre correspondant. Cette catégorie permet aux pays en développement de se tenir informés des travaux de normalisation internationale sans avoir à assumer tous les coûts des membres à part entière de l'ISO. 

La qualité de membre correspondant continue d'être une option privilégiée par de nombreux pays de nos jours. Début 2012, l'ISO comptait 49 membres correspondants.

1968: Conteneurs pour le transport de marchandises

En 1968, l'ISO publie sa première norme sur les conteneurs pour le transport de marchandises. Le frêt et l'emballage sont l'un des domaines dans lesquels l'ISO a été particulièrement efficace, modifiant le mode de transport des marchandises dans le monde. 

1969: La fin du « nationalisme technique »

En 1969, Olle Sturen devient Secrétaire général de l'ISO. Dans l'un de ses premiers discours, il déclare que la normalisation internationale représente la fin du « nationalisme technique ».

1971: L'environnement à l'ordre du jour

En 1971, l'ISO crée ses deux premiers comités techniques dans le domaine de l'environnement: sur la Qualité de l'air et la Qualité de l'eau. 

Aujourd'hui, ces comités ont été rejoints par d'autres groupes d'experts de l'environnement qui étudient de nombreux sujets, notamment la qualité des sols, le management environnemental et les énergies renouvelables.

1975: Une perspective internationale

Durant les années 1970, le Secrétaire général de l'ISO, Olle Sturen, s'attache à faire de l'ISO une organisation véritablement internationale. 

Les membres de l'ISO viennent du monde entier mais au début des années 70, ils sont relativement peu nombreux à participer activement à l'élaboration des Normes internationales. En multipliant ses visites auprès des membres, M. Sturen parvient à stimuler la participation de pays comme l'Australie, le Japon et la Chine. Le Secrétariat central reflète également cette perspective internationale, avec en moyenne 25 nationalités représentées dans son personnel.

1986: Lawrence D. Eicher devient Secrétaire général

En 1986, Lawrence D. Eicher entre en fonction en qualité de Secrétaire général. 

M. Eicher est malheureusement décédé en 2002 alors qu'il était toujours en activité. Le prix Lawrence D. Eicher pour l'excellence en normalisation a été créé à sa mémoire. 

1987: La famille ISO 9000

En 1987, l'ISO publie sa première norme relative au management de la qualité. Les normes de la famille ISO 9000 font partie des normes ISO les plus connues et les plus vendues. 

1995: L'ISO passe sur le Web

En 1995, l'ISO lance son premier site Web. Cinq ans plus tard, en 2000, elle commence à vendre ses normes en ligne.

1996: ISO 14001

En 1996, ISO lance sa norme relative aux systèmes de management environnemental, ISO 14001. La norme donne aux entreprises et organisations des outils qui les aident à identifier et à maîtriser leur impact environnemental. 

2003: Nouveau leadership - Nouvelles technologies

En 2003, Alan Bryden est nommé Secrétaire général. 

Pendant ses cinq années de service, l'ISO élargit ses travaux aux nouvelles technologies comme les nanotechnologies et les biocarburants. 

M. Bryden appuie également activement les travaux de l'ISO sur la responsabilité sociétale qui aboutissent au lancement d'ISO 26000 en 2010.

2005: Sécurité de l'information

En 2005, le comité technique mixte de l'ISO et de la CEI sur les technologies de l'information, le JTC 1, lance la norme ISO/CEI 27001 relatives aux systèmes de management pour la sécurité de l'information. A l'heure où les entreprises s'appuient de plus en plus sur les technologies de l'information, la sécurisation des systèmes et la réduction des risques gagnent en importance. ISO 27001:2005 est devenue l'une des normes les plus prisées de l'ISO. 

25 Août, 2008: L’ISO, l’UIT et l’IEC foulent le tapis rouge

Un Emmy est venu récompenser une collaboration ayant permis d’élaborer une norme sur le codage visuel avancé. En autorisant une compression très poussée des sons et des images animées, cette norme permet de lire une vidéo en direct sur Internet avec une perte de qualité minime.

2009: L’ISO nomme Rob Steele au poste de Secrétaire général

Sous sa direction, l’organisation adopte un fonctionnement plus simple, plus rapide et plus efficace, qui permet de réduire les temps d’élaboration des normes et contribue à établir le rôle que les normes jouent dans un monde qui évolue rapidement.

Novembre 2010: ISO 26000

En 2010, ISO 26000, la première Norme internationale à fournir des lignes directrices en matière de responsabilité sociétale, est lancée. 

Celle-ci étant aujourd’hui indissociable de la vie de l’entreprise, ISO 26000 est devenue une référence mondiale pour les organisations qui se soucient de l’impact de leurs activités sur la société.
Élaborée par l’un des groupes de travail les plus importants et les plus hétéroclites jamais réunis par l’ISO, ISO 26000 reflète la diversité des besoins culturels et économiques des entreprises internationales actuelles. Celle-ci étant aujourd’hui indissociable de la vie de l’entreprise, ISO 26000 est devenue une référence mondiale pour les organisations qui se soucient de l’impact de leurs activités sur la société.

2011: Lancement d’ISO 50001 pour le management de l’énergie

Sachant que l’énergie est l’un des enjeux les plus critiques qui se posent aujourd’hui pour la communauté internationale, ISO 50001offre aux organismes du secteur privé et du secteur public des stratégies de management qui leur permettront d’accroître l’efficacité énergétique, de réduire les coûts et d’améliorer la performance énergétique

2015: Le défi des fourneaux

Un partenariat public-privé sous l’égide de la Fondation des Nations Unies et comptant plus de 1 300 partenaires a été lancé en 2015, en vue de coordonner une approche internationale visant à mettre en place un marché solide pour les fourneaux propres. La mise en place du partenariat entre la Global Alliance et l’ISO est une importante plateforme pour élaborer et appliquer des normes de nature à garantir la mise à disposition, sur le marché, des meilleurs fourneaux et combustibles possibles.

August 2015: Kevin McKinley est nommé Secrétaire général par intérim

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la normalisation et une formation en ingénierie et gestion de projets, Kevin McKinley apporte à ce poste une grande connaissance de l’industrie et des organisations élaboratrices de normes (SDO). En qualité de Secrétaire général par intérim, il va entraîner l’ISO vers une étape essentielle de son évolution, en adoptant la technologie de publication la plus récente, en se concentrant sur la valeur des membres et en favorisant, sur le long terme, une « utilisation universelle des normes ISO ».

2016: L’ISO publie un nouvel outil efficace de lutte contre la corruption

ISO 37001 est la première Norme internationale de systèmes de management anti-corruption visant à aider les organismes à lutter contre ce risque au sein de leurs propres opérations et à tous les niveaux de leurs chaînes de valeur mondiales. En offrant un cadre général souple destiné à prévenir, détecter et traiter les problèmes de corruption, ISO 37001 devrait permettre aux organismes d’atténuer les risques et les coûts liés à ce fléau.

2017: L’ISO fête ses 70 ans !

L’ISO a parcouru un long chemin depuis 1947. En 2017, elle compte 163 membres pour un nombre total de normes supérieur à 21000. 
Au cours de ces 70 années, le portefeuille des normes ISO s’est considérablement élargi, pour couvrir aujourd’hui pratiquement tous les secteurs du monde économique, de l'industrie et de la technologie. 

Structure et gouvernance

L’ISO est une organisation non gouvernementale composée de membres qui sont les organismes nationaux de normalisation de 161 pays. Ses membres, qui jouent un rôle essentiel dans son mode de fonctionnement, se réunissent une fois par an pour une Assemblée générale qui décide de leurs objectifs stratégiques.

Le Secrétariat central à Genève, Suisse, coordonne le système et les activités courantes de l'Organisation dans son ensemble. Ces activités sont menées sous la direction du Secrétaire général.

*Voir photo en dessous de l'article.

Assemblée générale

L’Assemblée générale est le principal organe et l’instance suprême pour l’Organisation. Les membres et Les personnalités dirigeantes assistent à cette réunion annuelle.

Conseil de l’ISO

Le Conseil de l'ISO est l’organe central de gouvernance de l’Organisation et fait rapport à l’Assemblée générale. Il se réunit trois fois par an et est composé de 20 comités membres, des Dirigeants de l'ISO et des Présidents des Comités de l'ISO chargés de l'élaboration d'orientations politiques (CASCO, COPOLCO, DEVCO). Un certain nombre d’organes faisant rapport au Conseil relèvent directement de la responsabilité du Conseil :

  • Le Comité du Président donne des avis au Conseil sur des questions décidées par le Conseil.
  • Les Comités permanents du Conseil examinent des questions relatives aux finances (CSC/FIN), à la stratégie et la politique (CSC/SP), à la présentation des candidatures aux postes de gouvernance (CSC/NOM), et à la surveillance des pratiques de l’Organisation en matière de gouvernance (CSC/OVE).
  • Les Groupes consultatifs donnent des avis sur des questions relatives à la politique commerciale de l’ISO (CPAG) et aux technologies de l’information (ITSAG).
  • CASCO - orientations sur l’évaluation de la conformité
  • COPOLCO - orientations sur les questions relatives aux consommateurs
  • DEVCO - orientations sur les questions relatives aux pays en développement

La possibilité de siéger au Conseil est ouverte à tous les comités membres selon un système de rotation visant à assurer, en son sein, la représentativité de la communauté des membres.

Bureau de gestion technique (TMB)

Le Bureau de gestion technique, qui fait rapport au Conseil, gère les travaux techniques. Cet organe est aussi responsable des comités techniques qui élaborent les normes et de tout organe consultatif stratégique créé sur les questions techniques.

 

Comment l’ISO est-elle financée?

Les membres nationaux versent des cotisations pour couvrir le coût de fonctionnement du Secrétariat central. Les cotisations de chaque membre sont proportionnelles au revenu national brut (RNB) et aux chiffres du commerce de son pays. Une autre source de revenus est la vente des normes.

Le coût de fonctionnement du Secrétariat central de l’ISO ne représente toutefois qu’un cinquième environ de celui de l’ensemble du système. D’autres coûts, liés à des projets de normalisation et à des travaux techniques spécifiques, sont pris en charge par les comités membres et les organisations commerciales qui autorisent leurs experts à participer aux travaux et couvrent leurs frais de déplacement.

Partenaires

L’ISO collabore étroitement avec deux autres organisations internationales de normalisation, la Commission électrotechnique internationale (IEC) et l’Union internationale des télécommunications (UIT). En 2001, l’ISO, l'IEC et l’UIT ont formé la Coopération mondiale de la normalisation (WSC) afin de renforcer les systèmes de normes des trois organisations. La WSC encourage aussi l’adoption et la mise en application, dans le monde entier, de normes internationales consensuelles.

Au total, l’ISO collabore avec plus de 700 organisations internationales, régionales et nationales. Ces organisations prennent part au processus d’élaboration des normes et au partage des expertises et meilleures pratiques.

L’ISO est également dotée du statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et d’un statut équivalent auprès de la quasi-totalité des autres organes et institutions spécialisées du système de l'ONU.

En outre, l’ISO entretient une relation étroite avec l’Organisation mondiale du commerce(OMC), qui reconnaît tout particulièrement la valeur de la contribution des Normes internationales pour la réduction des obstacles techniques au commerce.

Membres

Les membres sont les organisations de normalisation leaders dans leur pays, à raison d’un membre par pays – chaque membre représentant l’ISO dans son propre pays. Les personnes et les entreprises ne peuvent donc être admises en tant que membres de l’ISO. L’Institut National de Normalisation et de Propriété Industrielle (INNORPI), représente la Tunisie dans l’ISO.

I y a trois catégories de membres, avec différents niveaux d’accès et d’influence dans le système ISO. Ainsi, chacun y a sa place, et L’ISO tient compte des besoins et des capacités des différents membres.

  • Les membres à part entière influencent les travaux de normalisation et les stratégies ISO. Ils sont habilités à participer avec plein droit de vote à toutes les réunions techniques et politiques de l'ISO. Les membres à part entière vendent les Normes internationales ISO et peuvent les adopter en tant que normes nationales.
  • Les membres correspondants observent la mise au point des normes et des stratégies ISO. Ils sont habilités à assister en qualité d'observateurs aux réunions techniques et politiques. Les membres correspondants vendent les Normes internationales ISO et peuvent les adopter en tant que normes nationales.
  • Les membres abonnés sont tenus informés des activités de l'ISO mais ne peuvent y participer. Ils ne sont pas autorisés à vendre les Normes internationales ISO ni à les adopter en tant que normes nationales.

L’Institut National de Normalisation et de Propriété Industrielle (INNORPI), représente la Tunisie dans l’ISO en tant que Comité membre à part entière.

Rôles de l’ISO

Nous suivre dans les articles suivants pour savoir les rôles de l’ISO qui se divisent en 4 catégories :

  • L’élaboration des normes
  • La recherche
  • Le renforcement des capacités
  • L’enseignement sur les normes

 

 

 

 

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Omar KSIBI

Formateur-Consultant-Auditeur | spécialisé en qualité et sécurité des aliments